Ce matin, Léo est allongé par terre et appelle sa mère. Il ne peut pas se lever. Il a trop mal. Sa mère demande à son père d'aller chercher un docteur.
« Ou as-tu mal mon petit ? dit Léandre son mère.
- Au niveau du dos, maman.
- Tu peux bouger tes pattes ? C'est bien. Les deux du bas maintenant.
- Quand je les bouge, maman, je n'ai pas mal.
Alors, sa mère, avec sa gueule, le prit par le col et le mis sur ses quatre pattes. Léo surprit resta debout. Il fit quelques pas et avança doucement. Encore plus surprenant, il n'a plus mal au dos.
Son père qui arrive avec le docteur le trouve debout en train de déjeuner. Le docteur l'examine et ne trouve rien. Mais il doit tout de même faire très attention spécialement aujourd'hui.

C'est l'aube et Léo n'est pas près de se lever. Il est encore très fatigué car il a longtemps attendu avant de s'endormir.
Sa mère Léandre lui demande :
« Comment la nuit dernière s'est passée ?
- J'ai eu peur toute la nuit, maman. J'ai entendu pleins de bruits.
- Oui je sais. Léo, toutes les nuits, tu entends les mêmes bruits. Tu dois t'y habituer. »
Une fois la nuit tombée, Léo alla se coucher. Il a à peine fermé les yeux qu'il panique. Les bruits sont plus forts et se déplacent.
Il se leva et marcha vers ses bruits. Il remarqua que ce sont des insectes minuscules qui faisaient énormément de bruits la nuit.
Léo va bien dormir cette nuit. Il n'a plus peur.

Il fait déjà nuit et Léo est très fatigué. Sa maman comme tous les soirs lui raconte une histoire juste avant qu'il s'endorme.
Alors Léo va s'allonger et attend que sa mère arrive. L'histoire de ce soir parle d'une vipère qui se prend pour un boa. Sa mère lui a raconté un joli conte. Mais Léo semble étrange maintenant et dit :
« Maman, j'ai peur. Je peux dormir avec toi ?
- Non Léo. Tu ne dois pas avoir peur comme cela. Ce n'est qu'une histoire. »
Léo regarde sa mère s'éloigner.
Quand il ferme les yeux, il pense aux serpents. Il entendait des bruits étranges. Il décide de garder les yeux ouverts mais il est très tard et Léo ne dort toujours pas. Quelques instants après, Léo ferma les yeux. Il dormait profondément.

C’est le premier de Léo depuis sa naissance. Sa mère a longtemps réfléchi au cadeau de Léo. Le cadeau, enveloppé dans une feuille de banane, est posé au milieu du foyer. Léo sait très bien que c’est le sien. Alors, il le prit et l’ouvrit aussitôt mais soigneusement sans demander à quiconque. A l’intérieur du paquet, il y avait une noix de coco avec un petit trou dedans. De l’eau coulait du trou et Léo pouvait distinguer une chair blanche à l’intérieur de la noix.

Léo laissa tomber la noix qui roula doucement. Il essaya de l’arrêter avec sa patte et le fit partir dans une autre direction. Léo trouvait cela très drôle et tout le monde était heureux pour lui. Le soir venu, la noix de coco fut cassée en deux en tombant de très haut. Ce qui permit à Léo de manger avec ses proches le contenu de la noix

Léandre ne peut pas garder Léo aujourd’hui et doit vite trouver une nounou pour lui. C’est trouvé ! Léo ira chez sa tante Léantine. Léo enfile son petit sac et part avec son père chez sa tante à 150 mètres de là. Leur foyer est plus grand car ils sont plus nombreux. Il n’y a pas de flaque d’eau à l’entrée pour se laver les pattes comme chez lui. Pas d’insecte qui passe à côté et donc il n’a pas la possibilité de se faire d’autres amis. Les deux cousins de Léo sont plus âgés que lui. Ils parlent entre eux, et se bousculent toujours pour un rien. Mais même s’ils se chamaillent les deux frères s’aiment bien. A l’heure du repas, sa tante passe son temps à les appeler pour venir manger. Les cousins ont de la viande fraiche et Léo du lait.
Plus tard, Léopold le père de Léo est passé le prendre et le ramener à leur foyer.

Léo aime jouer avec ses amis, discuter de tout aussi. Se salir, courir dans la forêt. Mais il n’aime pas la viande. Il alla voir sa mère et lui dit :

« Maman, je n’aime l’odeur de la viande. Je crois que je n’aime pas cela.

- C’est normal Léo, dit Léandre sa mère.

- Pourquoi, reprit Léo.

- Tu es trop petit pour en manger. C’est pour cela que tu ne la trouves pas bonne.

- Je comprends un peu. »

Léo n’était pas déçu. Il prit son mal en patience et se dit qu’il attendra le jour où il pourra en manger.

Devant son bol de lait, son père et sa mère mangeaient une grosse part de viande délicieusement.

Derrière le foyer de Léo, il y a un énorme tas de terres séchées. Léo en a déjà vu dans la forêt gabonaise lorsque son père l'emmène là-bas. Alors, il décida de voir de plus près ces blocs de terre oubliées. Il s'approcha doucement et marcha à côté. Le sol craqua un peu mais Leo n'est pas inquiet. Il avança encore juste qu'au milieu. Dans le centre du tas de terres, quelques fourmis sortirent discrètement. En moins d'une minute, des centaines de fourmis se retrouvèrent autour de lui et commencèrent a grimpé sur ses pattes. Leo fit un bon en arrière. Il sautait en l'air et secouait les pattes de devant et de derrière.

Une fois Léo rentré dans son foyer, il raconta, à ses parents, la petite péripétie avec les fourmis. Toutefois, Léo ne mit plus les pattes à cet endroit.

Léo a décidé qu’il était trop grand, qu’il ne tétera plus le lait de sa maman et qu’il mangera autre chose. Pour éviter sa maman, il se cache, à quelques mètres de son foyer, avant de partir chercher de la nourriture. Sur le chemin, il se retrouve nez à nez avec un scarabée. Avec sa patte droite, il le stoppe net, le retourne et se mit à jouer avec.
Mais Léo a très faim et doit continuer sa recherche. Plus loin, il trouve une fourmilière et se mit à gratter les parois. Tout à coup, quelques fourmis lui grimpèrent sur les pattes de devant. Les fourmis le chatouillent. Et Léo fit des bons afin de tous les enlever.
Léo s’arrête net et regarde le sol. L’herbe verte est fine et mouillée. Léo prend une bouchée et mâche doucement. Plus il insiste et plus il constate qu’il n’aime pas l’herbe. Il se rince la bouche dans une flaque près de son foyer. Pour appeler sa maman, Léo se met à miauler. Une fois proche d’elle, il s’accroche à une tétine. Léo a soif. Mais Léo a énormément faim.

Léo tête sa maman tout le temps car il adore le lait. Lorsqu’il demande à Zèzette si elle aime cela, cette dernière lui répond :
« Non pas vraiment !
- Tu as tort Zèzette, lui dit Léo. Mais qu’aimes-tu alors ?
- J’aime les choses sucrées, la viande et tout ce qui sent mauvais, annonça-t-elle. »
Léo pensif dit alors :
« Tu m’aimes bien pourtant, c’est parce que je sens mauvais ?
- Oui mais non, avoua Zèzette en se rattrapant. Je suis ton amie et je resterai toujours ton amie même si un jour tu ne sens plus mauvais. »
Léo regarda Zèzette et la remercia pour ses paroles sincères.
Zèzette se posa sur son museau, se tourna et marcha jusqu’à ce que cela le gêne. Léo lui lança la patte droite. Elle alla sur son oreille gauche et l’embêta un peu avant de lui dire :
« Tu vois, Léo. Tu es le seul qui apprécie ma compagnie. »

Léo est heureux, ce matin Il a trouvé une amie avec qui il peut jouer pendant des heures. Elle s’appelle Zèzette la mouche. Elle a le même âge que Léo. Mais elle est plus rapide que lui. Lorsqu’elle vole, Léo essaie de l’attraper avec ses deux pattes de devant. Plusieurs fois Léo s’est jeté en avant en espérant l’avoir mais en vain. Zèzette évite tout. Ils ne se parlent jamais mais le petit léopard et la mouche se comprennent parfaitement en faisant des gestes.
Lorsque Zèzette est apparue, la maman de Léo, qui ne savait pas, trouvait son fils étrange. Il sautait dans tous les sens et parlait tout seul. Léo semblait doué par les acrobaties mais cela inquiétait, tout de même, sa mère.
Léo sait que son père court vite, sa mère également.
Léo aussi veut être rapide. Aussi rapide que ses parents et Zèzette.